Qu’est ce qu’un implant dentaire ?
Un implant dentaire est une racine artificielle qui prend la forme d’une vis en titane implantée dans l’os de la mâchoire. Il sert à remplacer la racine d’une dent manquante et sert par exemple de support à une couronne. Aussi, les implants ont une durée de vie potentielle de plusieurs dizaines d’années.
Le titane est utilisé comme métal en chirurgie implantaire car il offre une bonne compatibilité biologique et une bonne résistance mécanique. De fait, l’implantologie dentaire est très appréciée des patients et de plus en plus de personnes en bénéficient.
Quelles sont ses caractéristiques ?
Les implants ont en général un diamètre de 3 à 5 mm et une longueur de 8 à 15 mm. La pose d’un implant se fait sous anesthésie locale, ce qui fait qu’elle est indolore. Par conséquent, elle peut être effectuée en cabinet dentaire ou en clinique.
Les principales applications des implants dentaires sont :
- remplacement d’une dent seule, sans impact sur les dents voisines.
- remplacement de plusieurs dents manquantes. Plusieurs implants servent alors au maintien d’un bridge, ce qui évite le recours à l’appareil amovible.
Comment est-il posé ?
La décision de poser un implant dépend de l’emplacement, de la quantité d’os disponible, des éléments anatomiques environnants. Des examens cliniques, radiologiques et/ou par scanner permettent d’analyser la situation pour prendre la décision finale.
Pour la pose, le chirurgien dentiste réalise une incision de la gencive pour accéder à l’os alvéolaire. Il prépare alors l’emplacement de l’implant par un forage progressif de l’os (vitesse maîtrisée et sous irrigation). Le puits obtenu est d’un diamètre légèrement inférieur à l’implant.
Quelles sont les suites de l’opération ?
L’implant est fixé généralement par vissage dans l’os, afin d’assurer une liaison forte avec celui-ci. Ensuite, le praticien replace la gencive et pose des points de suture. Il est alors nécessaire d’attendre plusieurs mois l’ostéo-intégration. L’implant va alors se souder complètement avec l’os.
A la fin de l’opération, une bague chirurgicale peut être vissée dans l’implant. Cela évite une seconde chirurgie pour accéder à nouveau à l’implant. Enfin, une prothèse pourra être installée sur l’implant, qui se comportera comme une racine artificielle.
Autres usages
Plusieurs implants peuvent également servir à stabiliser un appareil amovible, grâce à des systèmes d’attachement. Ces systèmes peuvent se présenter sous forme d’une barre de rétention ou de boutons-pressions.
Les implants dentaires sont soumis à des tarifs libres et ne sont pas pris en charge par l’Assurance Maladie, et donc non remboursables. Ils peuvent par contre être remboursés en partie ou en totalité par votre complémentaire santé.
Questions / réponses
L’intervention chirurgicale se réalise sous anesthésie locale. Vous ne sentirez donc pas de douleur. Après l’opération, il est possible de ressentir des tiraillements, qui seront dissipés par la prise d’antalgiques.
En général, les implants sont posés en cabinet médical, sous acte chirurgical aseptique. Les risques médicaux sont donc ceux de la chirurgie en général. Pour un patient en bonne santé, le risque n’est pas supérieur à une extraction de dent.
Le taux de réussite constaté est important, plus de 90%. Dans le cas contraire, l’implant ne s’intègre pas bien à l’os et reste mobile. Un nouvel implant peut alors être reposé après quelques semaines ou mois de cicatrisation.
Selon son emplacement et l’hygiène bucco-dentaire du patient, elle peut aller jusqu’à 20 ans, voire davantage.
Il est possible qu’il le soit à cause des contraintes subies par l’implant et la prothèse qui y est fixée. Une étude approfondie et une réduction du bruxisme sont nécessaires à la réussite de l’opération.
L’idéal est d’arrêter de fumer après l’intervention, car cela nuit à la cicatrisation des tissus. Il peut empêcher l’ostéo-intégration de l’implant dans l’os.
Le coût d’un implant dentaire varie en fonction de la difficulté de l’intervention ou de la nécessité ou non d’augmenter le volume osseux. Il n’est pas pris en charge par l’Assurance Maladie mais peut l’être en partie ou en totalité par votre mutuelle santé.